Bonjour à tous,
Après plusieurs mois de silence numérique, voici venu le temps de quelques explications.
La news s’est arrêtée mi novembre après un problème de santé qu’il a fallu traiter (et qui est complètement résolu désormais🥳).
Cette période de recul forcé a entraîné quelques réflexions. En voici les conclusions en toute transparence. On se dit tout.
Pourquoi la newsletter hebdo s’arrête (presque) ?
La news me prend un temps fou
Il y a le travail de veille. Puis, pour ne pas écrire trop de bêtises, il faut croiser les sources, lire et relire des contenus. Enfin, il faut trouver les angles, le ton juste, rédiger et illustrer. C’est aussi passionnant que chronophage.
Or, dans le même temps, deux dynamiques se sont enclenchées :
- De plus en plus de clients à accompagner pour contribuer concrètement à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. (cool)
- Le choix depuis septembre de ne travailler que 4 jours par semaine pour passer le mercredi avec mes enfants. Ecrire à longueur d’articles qu’il faut ralentir, c’est bien. Se l’appliquer, c’est encore mieux. (très cool)
Les réseaux sociaux, c’est relou
Le travail de veille passe par un suivi constant de ce qui se dit sur le climat. Il y a des milliers de choses passionnantes. D’autres beaucoup moins. C’est notamment le cas de toutes les polémiques et autres passes d’armes sur les réseaux entre positions caricaturalement clivantes.
Ne plus avoir à scroller des heures sur Twitter pour trouver ce que je vais raconter chaque dimanche me fait beaucoup de bien.
La news n’a pas touché son public cible
L’idée de base, c’était de synthétiser les actus énergie / climat pour le “MOI” d’il y a quelques années. C’est à dire pour des gens aspirés par un quotidien prenant et qui n’ont pas le temps (ou ne le prennent pas) de décortiquer ce qui se joue en matière de climat.
L’ambition était donc d’amener aux enjeux climatiques des gens plutôt éloignés du sujet.
Force est de constater que la cible n’est pas atteinte et que j’ai la sensation que “mes” lecteurs du dimanche sont déjà très largement sensibilisés et convaincus.
On est entre nous, c’est sympa et confortable mais ça ne fait pas trop avancer le schmilblick.
La news s’ajoute à un contenu foisonnant
Quelle est la valeur ajoutée de la newsletter alors que les contenus sur le climat deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus qualitatifs ?
Des médias à part entière, avec de vrais journalistes, font ça de façon admirable (Vert le Média, Novethic ou Actu-environnement par exemple).
Pourquoi ça continue quand même (un peu) ?
Parce que je ne me retrouve pas totalement dans ce que je lis en matière de transition écologique.
En toute franchise, je lis beaucoup d’indignation et de positions tranchées sur le sujet, comme si tout était simple et qu’il suffisait de décréter ceci ou cela.
Les énergies fossiles sont une drogue dure. Elles façonnent la totalité de nos modes de vie. Le sevrage est dur. Le chemin pour y arriver est périlleux et rempli d’injonctions contradictoires.
Dernière illustration en date : après avoir réalisé leur bilan carbone, j’ai animé la semaine dernière un atelier pour une entreprise de transport, dont le parc auto est composé à 99,9% de véhicules thermiques.
Yaka changer le business model diront certains. Yaka électrifier la flotte diront d’autres. Yaka fermer cette entreprise non soutenable diront les plus radicaux.
Passer cette matinée avec le CODIR à investiguer finement chaque piste pour se mettre dans la trajectoire de l’Accord de Paris, sans risquer la pérennité de l’entreprise et les emplois des 3 000 collaborateurs rend humble. C’est pas simple.
Voilà pourquoi je continuerai pour ceux qui le souhaitent à écrire quelques billets de la série '“chronique de la vraie vie”. Pour essayer d’apporter un peu de nuances et de retranscrire la complexité de la transition au niveau microéco.
Voici les précédents numéros si vous les avez ratés :
Pas de calendrier précis de diffusion, je n’écrirai que quand j’aurai des choses à partager.
Voilà, vous savez tout !
Si ce “nouveau contenu” ne vous intéresse pas, on se quitte bons amis et il vous suffit de cliquer tout en bas de ce mail sur le bouton “se désinscrire”.
Si vous souhaitez poursuivre l’aventure dans les coulisses de la transition au sein des entreprises, j’en suis absolument ravi !
A très bientôt
François
Merci pour ton retour d'expérience et ta transparence. Tu as su faire un vrai pas de côté pour analyser la situation 😉 Vive la suite !
Même si c'est de l'entre-soi, ça fait du bien de te lire pour les convaincu :-)
Merci pour ton ton, et continue à faire ce qui t'inspire.